Purification
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Contient : personnage, pj (127)Purification UNE SUITE D'EVENEMENTS BIEN ETRANGES : LesPJsont presque des gens comme les autres. Ceci dit, ils ont tous le sentiment diffus d'être un peu différents parfois. (...)
Cet immeuble de 45 étages, d'un magnifique béton gris sali par la pollution va être le théâtre d'événements étranges dans les jours qui vont venir. LesPJ, en première ligne pour y assister, vont finalement y être mêlés. Ce qui se passe : Johnny Corcoran est mort dans l'incendie d'un immeuble similaire à celui desPJil y a quelques mois. Par un hasard inexplicable, son âme n'a pu être libérée, et elle ère depuis sur le monde réel. Elle trouve refuge dans l'immeuble desPJ, et s'y trouve très à l'aise, évidemment. Grâce à ce lien qui le lie à l'immeuble, le « fantôme » de Johnny découvre l'horrible vérité : l'incendie qui l'a tué est un acte criminel perpétré par un pyromane fou. (...)
L'énergie dégagée par l'immeuble (qui est lié à Christie également, nous le verrons plus tard ) attire le pyromane qui va bouter le feu à divers endroits de Détroit. Autre coïncidence (s'il existe des coïncidences), lesPJsont tous le sosie d'une des victimes du premier immeuble. C'est pourquoi Johnny les prend pour cible et décide de les envoyer rétablir la vérité. (...)
Soudain, l'alarme incendie se déclenche dans tout l'immeuble. Pas d'autre solution, il faut évacuer d'urgence. LesPJsortent donc sur le trottoir avec leurs voisins en peignoir et pantoufles. Tout le monde à une tête de déterré. (...)
Sirenes hurlantes : C'est à cet instant que les sirènes des pompiers se font entendre au loin. ChaquePJest alors frappé d'une sorte de vision. Les sons de la vie réelle s'estompent, comme mis en sourdine. (...)
Cette situation exige un test de Résolution + Calme, un échec faisant baisser la Volonté d'un point. ChaquePJs'effondre finalement en proie à une crise d'épilepsie. Ensuite, c'est le trou noir. Petit tour a l'hosto : LesPJse réveillent aux soins intensifs à l'hôpital le plus proche. Reliés à diverses machines de monitoring, ils se sentent pourtant en pleine forme. Les rideaux entre les lits ne sont pas tirés, et chaquePJse rend compte qu'il se trouve avec des personnes qu'ils ont déjà croisé dans leur immeuble (les autresPJ, quoi). En discutant, chacun peut se rendre compte qu'ils ont vécu la même expérience étrange. Après une visite du médecin, lesPJsont libérés de l'hôpital. Le docteur s'interroge sur une si prompte remise sur pieds, mais impute ça au stress de l'évacuation du building. (...)
Et on s'en souvient, madame Sfible avait reniflé l'affaire et renvoyé son mari. La journée qui suit (quand lesPJsont à l'hôpital), Madame Sfible devient le réceptacle d'une énergie sexuelle considérable libérée par l'ouverture vers le monde mystique. (...)
Dans sa tête, des cris de douleur et de terreur, mais de sa bouche ne sort qu'un flot de sanglots. Vol plané a l'heure du souper : Mardi 13 juillet. LesPJsont où ils veulent sur le coup de 19 heures. Dans le ur tête résonne un cri de femme, suivi du bruit mat d'un corps s'écrasant sur le sol. LesPJperdent connaissance quelques minutes. A leur réveil, un brouhaha vient de la rue. En bas, un corps dans une position grotesque gît sur le trottoir. (...)
Le crâne est explosé et déverse son contenu sur les pavés. La police est déjà là et circonscrit la scène du crime. LesPJqui vivent au douzième étage ou plus bas entendent passer les hommes du SWAT qui foncent vers l'appartement d'Isabella Rossi. (...)
De plus, aucun témoin na entendu de cris pendant la chute. Tous ces indices mènent à la conclusion du suicide, le dossier est clos ». LesPJse rappellent pourtant avoir entendu un cri au moment de la chute. Hallucination ? Chacun l'a pourtant clairement entendu. Alors ? Alors rien, lesPJn'ont qu'à aller se coucher. TROISIEME JOUR : Mercredi 14 juillet. Toute la journée, lesPJentendent des sanglots dans leur tête. S'ils se contactent, ils se rendent compte qu'ils entendent tous les mêmes sons. (...)
Et vient le moment d'aller se coucher, avec en prime une belle migraine. Dans leur phase de pré sommeil, les sanglots s'amenuisent. LesPJentendent alors une voix d'homme qui leur répète sans cesse : « Trouve la vérité, trouve la vérité , trouve la vérité ». (...)
Le mieux serait de se rencontrer et de décider des actions à suivre pour que tout cela cesse. Hélas, lesPJvont sans doute imaginer que la voix leur demande la vérité sur la mort d'Isabella Rossi. Il n'en est rien. C'est Johnny qui utilise l'énergie générée par ce faux suicide pour appeler lesPJà l'aide. Toujours est-il que sans autre indice, lesPJvont enquêter sur le vol plané. Le mieux est sans doute de commencer par l'appartement d'Isabella, de nuit pour bien faire. L'appartement : Les scellés de police sont toujours présents, mais il ne s'agit que de la célèbre bande jaune, très facile à enlever. (...)
La table de nuit est fort bien fournie en préservatifs, et sa collection de lingerie fine et sexy ferait pâlir Laure Sinclair d'envie. C'est en inspectant le placard dans la chambre qu'une surprise attend lesPJ. Dans un coin, fort bien dissimulée, se trouve une webcam, reliée à un émetteur/récepteur sans fil, tel une télécommande de télévision. (...)
Les fichiers sont nommés selon leur date. La dernière est 07/1112/04, soit la nuit de la fausse alerte incendie. AuxPJde faire le rapprochement avec la dispute et comprendre que l'homme sur la vidéo est monsieur Sfible. (...)
Un jet d'Astuce + Calme permet néanmoins de reconnaître l'homme de la dispute, au cas où. Horreur totale : C'est pendant que lesPJobservent la vidéo, penchés sur l'écran du PC que la température de la pièce semble tout à coup devenir glaciale. (...)
« Il m'a butée ! Ce salaud m'a butée, aaargh ! ». Le fantôme, horrible, d'Isabella Rossi s'attaque auxPJ. Vêtue d'un déshabillé vaporeux, elle n'a pourtant plus rien de sexy. Le crâne est éclaté et le visage est couvert de sang et de cervelle. (...)
Pendant ce temps, elle hurle « tout ça c'est à cause de sa femme, c'est sa femme qui voulait qu'il me tue. Salope, salope, salope ! Je veux qu'elle crève !». Le fantôme n'arrête d'attaquer que si un desPJpromet de tuer la femme de Sfible. A cet instant, elle se calme et va s'asseoir dans le sofa. LesPJn'ont plus qu'à soigner leurs blessures et à continuer leur enquête. Le fantome d'Isabella Rossi : Attributs : Pouvoir 2, Finesse 2, Résistance 2 Volonté : 5 Essence : 6 (Max 10) Initiative : 7 Défense : 2 Vitesse : 11 Taille : 5 Corpus : 6 Attache : Isabelle veut la mort de Mme Sfible. (...)
Elle inflige un point de dommages par succès. Le type de dommages dépend de l'objet. Ca va chauffer : Lorsqu'ils sortent de l'appartement, lesPJentendent de nouveau les cris d'horreur dans leur tête. Les cris semblent venir d'en bas. Lorsqu'ils descendent, lesPJse rendent compte que les cris viennent du sous-sol de l'immeuble. Ils n'ont plus qu'à descendre au parking et à passer la porte marquée « chaufferie - entrée interdite ». (...)
L'interrupteur fonctionne néanmoins. Les néons projettent une lueur blafar de sur l'endroit. D'en bas de l'escalier, lesPJpeuvent entendre (avec leurs oreilles, cette fois), les sanglots qui hantaient leurs pensées il y a quelques heures. En suivant le son, lesPJtombent nez à nez avec monsieur Sfible. Il est en caleçon et chemisette. Il s'est visiblement uriné dessus. (...)
Couvert de sueurs froides, il sanglote en se balançant d'avant en arrière, accr oupi. Lorsqu'il aperçoit lesPJ, il se redresse, visiblement effrayé. Il hurle en pleurant : « Non, non, elle va encore me faire du mal. (...)
Je crois que c'était moi son mari, je ne sais plus, je ne sais plus ». A aucun moment il ne laisse lesPJapprocher de lui. Il est immédiatement menaçant. Si lesPJtentent vraiment quelque chose, il retourne son couteau contre lui et se tranche la gorge. Vu la difficulté d'expliquer ça à la police, moi, je ne traînerais pas là... Madame Sfible : Reste le problème du fantôme d'Isabella. Il hantera les nuits de chaquePJ, provoquant des blessures bien réelles tant que madame Sfible vivra. La seule solution est donc de tuer cette femme. A vous de voir comment lesPJvont gérer cela, mais des tests de Résolution seront nécessaires pour y arriver. Leur moralité risque également d'en prendre un coup. (...)
Personne ne sort indemne d'un meurtre, personne. Hum, oui, mais ... Une fois la vieille Sfible morte et enterrée, lesPJse disent sans doute sauvés. Alors qu'en fait, ils ne viennent que de suivre une fausse piste sans rapport avec l'intrigue principale de ce scénario. (...)
Une fois reposés, alors qu'ils dorment, la voix masculine de Johnny revient dans leur esprit. « Cherchez la vérité, cherchez la vérité, car il arrive ». Et une adresse flache dans la tête desPJ: 48 Oregon Street. Leur nuit est hantée par cette adresse, leur journée du lendemain devrait les voir se rendre là-bas. (...)
48, OREGON STREET : En cherchant un peu, on trouve facilement l'adresse. S'y rendre est tout sauf difficile. Une fois sur place, lesPJdécouvrent un chantier. Des pelleteuses sont sur place pour évacuer les gravats de l'immeuble situé là auparavant. En s'adressant au chef de chantier, lesPJpeuvent apprendre qu'il y a quelques mois, l'immeuble à brûlé complètement. Il y a eu dix-sept victimes. (...)
Et effectivement, en deuxième page, un article parle de l'incendie. Il contient une photo du bâtiment en feu. LesPJpourront alors voir que cet immeuble était identique au leur. Pour l'article, voir aide de jeu numéro 1. En cherchant encore un peu plus (Astuce + Investigation +2), lesPJpourront trouver d'autres articles reliés à l'incendie dans les éditions du 9 janvier et celle de 1er février. (Aides de jeu 2 et 3). C'est dans l'article sur la stèle commémorative que lesPJdoivent trouver leur prochain indice... La stele : Effectivement, au coin d'Oregon Street, lesPJpourront découvrir la stèle. Dans la petite plaque de marbre, les dix-sept photos des victimes sont incrustées, avec leur nom. Et là, c'est le choc, lesPJsont tous les sosies d'une victime. Les joueurs la demanderont sans doute, alors voici la liste des victimes. Choisissez parmi elles qui est le sosie de quelPJ: Elisabeth Arnster, John Angus, John Byrel, Johnny Corcoran, Albert Degion, Johanna Dyson, Susan Forrester, William Hening, Stefania Ilari, Prem Jogdor, Caroline Kensington, Juan Moreira, Natalie Nixon, Pablo Olgado, Brian Parker, Judy Rooster, Lisa Steperman. Tout ceci devrait plonger lesPJdans le doute le plus total. Mais que se passe-t-il ici à la fin ? DETROIT BRULE-T-IL ? Le fantôme de Leonard Christie vient de revenir à Detroit. (...)
Ces derniers ne sont en rien dus au hasard, nous le verrons plus tard. Chaque jour qui va suivre, lesPJvont entendre parler d'incendies spectaculaires dans différents endroits de Detroit. A partir du quatrième jour, les télévisions et journaux diffusent un plan de la ville avec la localisati on des incendies. UnPJattentif pourrait remarque r que chaque incendie est plus proche de leur immeuble. A partir des cinquième et sixième jours, la tendance s'accentue, le feu se rapproche. Christie prendra alors trois jours pour préparer l'incendie de l'immeuble desPJ, auquel il boutera le feu de manière spectaculaire le 12ème jours. Les incendies frappent différents types d'endroit : * J1 : Une station service (9 morts) * J2 : Un centre commercial (33 morts) * J3 : Une banque (le feu semble avoir pris dans les coffres, ce qui laisse les experts perplexes) (3 morts) * J4 : Un magasin d'instruments de musique et les appartements qui le surplombent (8 morts) * J5 : Un bar à la mode (14 morts) * J6 : Un garage BMW (1 victime) * J7 : Un hangar de la société des transports en commun (1 mort) * J8 : Un autre centre commercial, dans le quartier desPJ(22 morts) Les autorités restent sur le qui-vive, et la paranoïa s'étend sur la ville. Les journaux en font leurs gros titres, tout le monde ne parle que de ça. L'enquête ne conduit nulle part, bref, c'est la peur sur la ville. LE CAUCHEMAR CONTINUE : LesPJne sont pas au bout de leurs peines. Laissez-leur un jour de répit, sans phénomène inexplicable. La nuit qui suit, ils font tous un rêve atroce dans lequel ils égorgent les habitants de l'immeuble et traînent les cadavres partout dans le bâtiment. (...)
En cas d'échec, attribuez un dérangement mineur qui s'effacera à la fin de l'histoire. Mais le pire est a venir : C'est le matin que le pire survient. LesPJsont réveillés par des cris d'effroi, suivis d'autres. Rapidement, tous les habitants de l'immeuble découvrent le choc : les murs des couloirs sont tapissés de sang, et une fameuse dose. (...)
Il faut pour cela que la culpabilité de Leonard Christie soit dévoilée publiquement. Corcoran ne sait pas comment faire, mais espère bien que lesPJvont trouver une solution. Spiritisme : Le matin de son éveil, Johnny prend contact avec lesPJ. Aucun ne peut résister à son appel impérieux. Tous sont a ttirés vers l'appartement 3717, au 37ème étage. (...)
C'est en fait l'appartement qu'habitait Corcoran dans l'immeuble incendié sur Oregon Street. La porte est ouverte, et lorsqu'unPJla pousse, il se retrouve dans un simulacre de l'appartement de Corcoran. Dans la petite pièce, qui se trouve être une réplique du salon de Corcoran, lesPJpourront découvrir une photo de Johnny, et reconnaître ainsi une des victimes de l'incendie d'Oregon Street (Astuce + Calme). L'appartement n'a plus grand-chose à révéler. (...)
Les volets et les portes sont fermés, et il est impossible de les ouvrir. Sur la grande table ronde se trouve un Oui-Ja prêt à servir. LesPJn'ont plus qu'à se lancer dans une petite séance de spiritisme pur jus pour communiquer avec Johnny. Utilisez Manipulation + Occulte si vous voulez faire lancer les dés. Pour communiquer, lePJqui pose ses mains sur le Oui-Ja doit poser une question, et Johnny y répondra en déplaçant le Oui-Ja sur les lettres . Vous avez toutes les informations nécessaires pour répondre aux questions desPJ. Le but de Corcoran est de conduire lesPJà la station service où est mort Leonard Christie. Il commencera par indiquer cette adresse. Ensuite, il indiquera les adresses de chaque endroit incendié ces derniers jours par Christie, et même ceux d'aujourd'hui (le hangar), de demain (le second centre commercial) et du douzième jour (l'immeuble desPJ). AuxPJde comprendre qu'ils doivent se rendre dans ces endroits pour y découvrir d'autres indices afin d'éviter les incendies suivants. Si lesPJposent trop de questions et ne semblent pas comprendre, Corcoran s'énerve. Le Oui-Ja peut par exemple voler à travers de la pièce, les meubles se soulever, etc. Les sept adresses : LesPJvont revoir les différentes scènes d'incendie, parfois par le biais de visions, parfois en vivant la scène en direct. (...)
En pleine banlieue pauvre, la station n'a pas été reconstruite, et les bâtiments accolés portent encore les stigmates de l'explosion. En approchant des ruines, lesPJont une vision violente. Par les yeux des clients de la station, ils revoient la scène de l'incendie. (...)
Il projette alors de longues langues de feu sur les clients qui s'enfuient transformés en torches humaines. LesPJtoujours vivants voient l'homme sortir les pistolets de toutes les pompes et déverser de l'essence partout. (...)
Le pyromane observe la scène d'un air satisfait puis met le feu aux pompes qui flambent directement grâce à l'essence déversée à grands flots. LesPJmeurent dans d'atroces souffrances, brûlés vifs. Au dernier instant, ils voient la station voler en éclats. (...)
L'enquête est ici toujours en cours et reliée aux autres incendies de la région. Une fois près de la pompe, lesPJont la vision de la station qui prend feu. Ils voient cette fois la scène comme des éléments extérieurs. (...)
Le système de sécurité a en outre bien fonctionné, et plusieurs centaines de personnes ont réussi à sortir indemnes par les sorties de secours. Pas de vision cette fois. LesPJdoivent pénétrer sur les lieux et inspecter les décombres. Après quelques minutes, ils tombent sur l'endroit d'où l'incendie est parti. (...)
A cet instant, un courant d'air balaye la pièce, de la suie est décollée du mur, et ce qui reste dessine un visage, celui de Leonard Christie. La banque : Quand lesPJarrivent là-bas, des experts sont toujours à l'oeuvre dans le bâtiment. En discutant avec un jeune pompier assez excité par ce qu'il voit ici, il est possible d'apprendre que le feu a démarré dans le coffre qui renfermait une quantité importante de billets de banque et de titres. (...)
Il paraît que les cassettes vidéo des caméras de sécurité sont incroyables. Elles sont pour l'instant à la police, évidemment. LesPJne pourront pas entrer ici, et n'auront pas de vision. Il leur reste la possibilité de récupérer une copie des cassettes, ce qui est extrêmement difficile, le dossier étant brûlant (haha). (...)
Le magasin d'instruments : Cette petite boutique sise dans une petite ruelle semble parfaitement en état quand lesPJarrivent. La rue n'est occupée que par l'arrière d'immeubles pour la plupart insalubres et servant d'hôtels de passe pour les autres. (...)
Lieu de rendez-vous de milieu de la musique underground, la boutique aime cette situation discrète. Lorsque lesPJentrent, le vendeur, un chevelu mal rasé à la mine défaite les toise du haut de ses deux mètres. Un « vous cherchez quelque chose de précis » glacial accueille les clients. LesPJn'ont pas le temps de répondre qu'un type entre dans la boutique, lanceflammes bien accroché dans le dos. (...)
Sa silhouette semble translucide, et son visage est couvert de brûlures atroces. En un instant, il a réduit le vendeur en méchoui et menace lesPJ, leur demandant de reculer. Il les arrose ensuite de son engin de mort, et lesPJmeurent carbonisés dans d'atroces souffrances, tandis qu'une vision leur montre le bâtiment s'embraser, et les gens qui vivent au-dessus du magasin mourir asphyxiés par les fumées. Le bar à la mode : Le "Pink Lady" était un bar lounge fréquenté par les fils à papa du coin. (...)
Il occupait un immeuble de trois étages au coin de deux rues. Les trois étages faisaient partie du bar. Lorsque lesPJarrivent, ils trouvent comme d'habitude les bandes jaunes et noires annonçant un lieu de crime. L'enseigne, noircie, pend lamentablement le long du mur. Une fois à l'intérieur, lesPJsont victimes d'une vision très étrange. Le temps semble remonter en accéléré. LesPJvoient les policiers venir inspecter la pièce (mais à l'envers), ensuite viennent les pompiers qui finissent d'éteindre le feu. LesPJsont ensuite plongés dans le brasier (sans rien ressentir) et voient une bonne dizaine de personnes mourir brûlées vives et les autres évacuer dans la panique. Enfin, lesPJse retrouvent avant l'incendie, et voient distinctement une silhouette fantomatique portant un lance-flammes militaire arroser l'intérieur du bar de flammes vengeresses avant de repartir à reculons et de passer à travers le mur. A cet instant, la vision s'interrompt. (...)
Le visage du pyromane est maintenant bien clair dans leur esprit. Le garage BMW : La vision qui suit est très importante. Elle va permettre auxPJde connaître le prénom du pyromane (enfin, s'ils comprennent la vision). Le garage était un des plus grands de la région. (...)
Il était adossé à un immeuble moderne qu'occupaient les bureaux de la société. Le tout est évidemment calciné. La vision commence quand lesPJpénètrent dans un des bureaux. Etrangement, alors que tout a brûlé, il reste le calendrier au mur. Lorsqu'unPJpose les yeux dessus, les pages commencent à défiler et à remonter dans le temps, quelques mois en arrière, pour s'arrêter au 15 décembre de l'année dernière. (...)
Derrière son ordinateur, un type en costard, d'une cinquantaine d'années, encode ce qui ressemble à une commande. Soudain, lesPJreconnaissent le pyromane qui entre dans la pièce. A cet instant, il est bel et bien vivant, rien à voir avec un fantôme. (...)
Le type est visiblement très mal à l'aise, et semble apeuré devant Léo. Christie est prêt de rouvrir la bouche quand la vision s'interrompt. LesPJsont troublés par des lueurs bleues qui clignotent dans leurs yeux. Une voiture de police vient de s'arrêter devant les décombres du garage. Un voisin a remarqué un groupe qui pénétrait dans les gravats et a appelé la police. LesPJferaient bien de se tailler vite fait s'ils ne veulent pas passer de longues heures au poste. S'ils ont déjà eu des démêlés avec la police dans cette affaire, on pourrait bien les interroger avec insistance. (...)
Il s'agissait d'un clochard qui s'était laissé enfermer dans le bus pour y passer la nuit. Lorsque lesPJmontent dans ce bus, le cadavre calciné apparaît sur la banquette du fond. Il s'assied et ouvre les yeux, une vision d'horreur absolue ! (...)
Il s'arrête parfois à un arrêt (toujours en marche arrière) puis repart. Lorsqu'il a roulé une demi-heure, il s'arrête, et lesPJvoient deux personnes qui semblent attendre le bus. En s'approchant, ils se rendent compte que ces deux personnes, un adulte et un enfant, sont des cadavres calcinés. (...)
L'adulte parle à l'enfant : « Allez Leo, monte et va t'asseoir », tandis qu'ils tend son abonnement au chauffeur. La vision ralentit, et lesPJpeuvent voir la photo dupersonnagede son vivant, mais surtout son nom : « Robert Christie » ! Grâce à cette vision et la précédente, lesPJconnaissent maintenant le nom du pyromane : Leonard Christie. La vision s'interrompt alors, lesPJtombant endormis. Quelques instants plus tard (difficile de dire combien), lesPJse réveillent à l'arrêt de bus où étaient montés les cadavres. La vision les a carrément déplacés avec elle ! Le deuxieme centre commercial : Il s'agit d'un immeuble de six étages dont les 40 boutiques étaient spécialisées dans la vente de produits de seconde main. (...)
L'incendie a été rapidement maîtrisé, mais pas suffisamment pour éviter les 22 victimes, toutes clientes d'un magasin de CD. Une fois dans ce magasin, lesPJn'ont une vision que s'ils fouillent la pièce de derrière. La, tout semble intact. Il y a une couchette sale et un seau d'aisance, c'est tout. (...)
Il jette un regard dans la pièce, murmure : « oui putain, c'était bien ici » et arrose le tout de son lance-flammes avant d'ouvrir la porte du magasin et de pulvériser son essence enflammée vers les clients. La vision s'arrête ici. Attention, alertés par Corcoran, lesPJpourraient se rendre dans ce centre commercial pour commencer. Quand ils arrivent, ce n'est pas une vision, mais le véritable incendie auquel ils assistent. (...)
Ceci dit, cette vision n'est pas capitale pour la suite de l'enquête. Le message des visions : Grâce à toutes ces visions, lesPJglanent plusieurs indices. D'abord, le nom du pyromane, ce qui n'est pas à négliger. Ensuite, ils pourraient comprendre que les lieux incendiés n'ont pas été choisis au hasard, qu'un lien unit Christie à ces endroits. (...)
C'est ainsi qu'il a mis le feu à l'immeuble d'Oregon Street, mais par erreur. En effet, cet immeuble ressemble comme deux gouttes d'eau à celui desPJ, et c'est dans ce dernier que Leonard était violé. Et vous l'aurez compris, les abus avaient lieu dans deux stations services, deux centres commerciaux, une banque, un magasin d'instruments de musique, un bar à la mode, un garage BMW et un hangar des transports en commun. (...)
Le fantôme de Christie continue donc simplement le travail de purification qu'il s'était fixé. Reste que son dernier incendie sera celui de l'immeuble desPJ, et ce que ceux-ci devraient essayer d'éviter, car il ferait de nombreuses victimes. ARRETER LEONARD CHRISTIE : Espérons-le, lesPJont maintenant capté le véritable nom du pyromane. Il leur faut maintenant comprendre pourquoi il agit ainsi. (...)
Seule une enquête permet d'apprendre les faits de moeurs, qui n'ont jamais été rapportés à la police. Il suffit en fait auxPJde trouver la dernière adresse de Christie. Il y a cinq Leonard Christie dans l'annuaire. La bonne adresse se situe dans la banlieue sud, à quelques pas de l'arrêt de bus où montaient les cadavres carbonisés dans la vision. L'antre de la bête : La police, sans preuves, ne croira pas lesPJ. Et quelles preuves pourraient-ils apporter ? « Un fantôme nous a guidé vers les lieux des incendies et des visions nous ont révélé l'identité du pyromane, qui se trouve être mort lui aussi.». Pas très crédible. Donc lesPJsont seuls à pouvoir enquêter. La maison de Christie est dans la lointaine banlieue de Detroit, là où la campagne commence à reprendre ses droits. (...)
L'éclairage public étant plus que déficient, il est plus judicieux d'attendre la nuit pour pé nétrer dans la maison. Si un voisin voit lesPJentrer par effraction, il n'appellera pas la police, mais viendra tenter de faire justice lui-même avec son fusil de chasse. (...)
Partout est également griffonné le mot « pourquoi ? ». La folie des Christie est perceptible ici. Dans un autre coin de la cave, lesPJtrouvent des réserves d'essence et du matériel divers servant visiblement à la fabrication artisanale de napalm (glycérine, paraffine, produits chimiques divers, etc.). Au grenier, lesPJdécouvriront quelques boîtes en carton éventrées d'où tombent une dizaine de bandes vidéo 8 mm. Dans le fond du grenier, il est possible de trouver un projecteur et son écran enroulé. (...)
La dernière cassette montre le père de Leonard et ce dernier dans un appartement qui ressemble fortement à ceux de l'immeuble desPJ. Un adulte attend là, et le pè re l'appelle à plusieurs reprises « Jack ». Les deux adultes habillent l'enfant en uniforme d'écolier et on vous passe la suite, absolument ignoble. Les pleurs et les cris de Leonard n'y font rien, il est violé à de nombreuses reprises. LesPJont maintenant le prénom du violeur qui habite dans leur immeuble et son visage 15 ans plus jeune. Il leur faut donc le retrouver. Jack : L'immeuble desPJ, rappelons-le, a été évacué par la police. Tout le monde est relogé dans la salle de sport de l'école la plus proche. LesPJne connaissent pas de Jack, mais il y a une personne qui connaît tout le monde dans l'immeuble, c'est Rita, la concierge. Il y a trois Jacks dans l'immeuble. L'un deux à 24 ans, à écarter immédiatement. LesPJn'ont qu'à observer les deux autres pour aisément reconnaître le pervers. Jack Zendretti semble pourtant un honnête homme quand on le regarde. (...)
Pour appeler le fantôme, rien de très difficile : une petite séance de spiritisme, et le tour est joué. Evidemment, il faut que lesPJy pensent. Ils pourront aussi tenter de convaincre le fantôme quand ce dernier arrivera pour mettre le feu à l'immeuble. (...)
Christie le sentira et se rendra immédiatement après au centre sportif de l'école pour y bouter le feu, causant plus de quarante morts. Bref, la fin du scénario est très ouverte et dépendra des décisions desPJ, et de ce qu'ils auront compris de l'histoire. Qu'ils empêchent Christie d'incendier l'immeuble et de tuer Jack ou pas, le fantôme de Christie sera libéré de ses attaches et disparaîtra. (...)
Attaque Groupement de dés Domm Lance-flammes 7 L. JOHN CORCORAN : L'autre fantôme, quant à lui, n'est toujours pas libéré. LesPJcroiront peut-être cette histoire terminée, mais hélas, pas du tout. Corcoran s'énerve, même, dans son coin, en voyant qu'il n'est pas libéré. LesPJont enquêté et libéré son meurtrier, mais pas lui. Alors il va contacter lesPJune nouvelle fois. Un matin, lesPJse réveillent tous ensemble dans l'appartement de Johnny. Identique à la dernière fois, le Oui-Ja est toujours là, prêt à être utilisé. Dès qu'unPJtouche le Oui-Ja, rien ne se passe pourtant. Mais un cadavre vient d'apparaître dans le divan de l'appartement. (...)
Son odeur pestilentielle envahit la pièce, une véritable vision horrible. Surtout que le cadavre se lève, d'un mouvement saccadé et s'approche desPJen grognant : « Vérité, vérité, révélez la vérité ». Il s'attaque auxPJet n'arrête que quand lesPJdisent qu'ils sont d'accord et qu'ils vont révéler la vérité. Cette vérité, c'est évidemment le nom du pyromane. Pour se faire, il faut conduire un journaliste, ou la police, ou les deux, dans la maison de Christie. (...)
Attention néanmoins : si la police s'intéresse à l'affaire, ils prendront les empreintes dans la maison, et lesPJn'ont peut-être pas pris toutes les précautions d'usage. Les voisins pourraient même témoigner les avoir vu entrer dans la maison récemment. (...)
Le fantome de Johnny Corcoran : Attributs : Pouvoir 2, Finesse 5, Résistance 3 Volonté : 7 Essence : 9 (Max 10) Initiative : 7 Défense : 5 Vitesse : 17 Taille : 5 Corpus : 8 Attache : Johnny veut que le nom de son meurtrier, Leonard Christie, soit révélé. Influence (Télépathie zz ) : Johnny influence les rêves et les pensées desPJ. C'est son seul moyen de communiquer, si ce n'est le spiritisme. Manifestation : En dépensant un point d'Essence, et en réussissant un test de Puissance + Finesse, Johnny devient matériel et peut attaquer des êtres matériels. (...)
Attaque Groupement de dés Domm Coup 7 C. EPILOGUE : Les fantômes de Johnny Corcoran et de Leonard Christie sont libérés. Espérons que lesPJont compris le fin mot de l'histoire et qu'ils ont évité aux personnes de leur immeuble de mourir, et au bâtiment de brûler (sinon ils se retrouvent à la rue). Aujourd'hui, lesPJsont reliés par cette histoire étrange, qui n'est sans doute que la première page de leurs aventures fantastiques... Annexes : Spectaculaire incendie Oregon Street : Un immeuble à appartements, situés au 48 Oregon Street, dans le nord de la ville, a été ravagé par les flammes cette nuit. (...)UNE SUITE D'ÉVÉNEMENTS BIEN ÉTRANGES : Les PJ sont presque des gens comme les autres. Ceci dit, ils ont tous le sentiment diffus d'être un peu différents parfois. Ils vivent tous dans un grand immeuble à appartements un peu miteux de la banlieue de Detroit. Cet immeuble de 45 étages, d'un magnifique béton gris sali par la pollution va être le théâtre d'événements étranges dans les jours qui vont venir. Les PJ, en première ligne pour y assister, vont finalement y être mêlés ...